Même après deux jours de concerts tous plus dingues les uns que les autres , le Pitchfork Festival n’a pas encore livré tous ses secrets. Encore une fois, une belle programmation nous attendait pour ce troisième jour.
On a commencé cette dernière journée avec Baths. Un très bon concert, où riffs de guitare et mélodies déstructurées se sont assemblés avec force. On a ensuite changé complètement d’univers avec Omar Souleyman, pour ce qui a été le concert le plus festif de l’édition 2013. Un mélange détonnant de rythmes maghrébins et d’électro a enflammé la Grande Halle de la Villette pendant près d’une heure.
Le groupe Yo la Tengo a pris la suite dans un concert alliant rock et ballades. L’électro a fait son retour lors de ce troisième jour avec Panda Bear. Leader d’Animal Collective et collaborateur du morceau « Doin’ it right » sur le dernier album des Daft Punk, le jeune homme nous a propulsé dans son univers onirique. Un véritable ovni musical à découvrir.
A minuit pétantes, le groupe Hot Chip s’apprête à faire son entrée pour le concert le plus attendu de la journée. Et on peut dire que les américains sont arrivés sans peine à faire danser tout le public au son de leurs titres les plus connus. Joe Godard et sa bande ont également rendu un hommage tout en retenue à Lou Reed. Une performance complète. On reste encore sans voix. Moins attendu, Glass Candy n’a pas démérité avec un live électro-punk enivrant et brut. Des rythmes endiablés qui ont permis aux festivaliers de se lâcher.
Les DJ Todd Terje et A-Trak ont conclu le festival de la meilleure manière jusqu’au petit matin. Cette troisième édition du Pitchfork Music Festival se termine sur un bilan concluant. Sa force : réussir à lier nouveaux talents comme artistes plus confirmés sans fausse note. Cette réputation lui permet de s’imposer comme l’un des festivals français à ne pas manquer.